Bas de vignette (de gauche à droite) : Mme Nancy Venneman, présidente de Altitude Aéronautique et vice-présidente de Les Industries DICI; Mme Nathalie Paré, directrice générale du Comité sectoriel de main-d’œuvre en aérospatiale (CAMAQ); Mm Brigitte Larivière, vice-présidente, Technologies de l’information et de la Gestion du cycle de vie des produits chez Bombardier; et Mme Mélanie Lussier, directrice principale, Développement de marchés – PME, Chaîne d’approvisionnement et MACH chez Aéro Montréal

Midi-conférence à l’École nationale d’aérotechnique

Dans le cadre de la Journée internationale de la femme, quatre femmes inspirantes dans les domaines de la gestion et de l’aérospatiale ont présenté leur parcours hors du commun lors d’une conférence à l’École nationale d’aérotechnique (ÉNA). La réussite de ces femmes dans un secteur typiquement masculin aura certainement inspiré les étudiantes présentes, en plus de leur donner un souffle de confiance supplémentaire afin de poursuivre leur rêve.

Saisissez les opportunités

Lors de leur présentation, les conférencières n’ont pas hésité à partager leur vision du marché du travail dans leur domaine et à donner des conseils aux étudiants et aux gens du public présents. « Prenez des risques, saisissez les occasions de vous développer et de vous dépasser. Ayez confiance en vos moyens, vous avez beaucoup à apporter à votre futur employeur », a souligné Brigitte Larivière, vice-présidente, Technologies de l’information et de la Gestion du cycle de vie des produits chez Bombardier.

Ayez confiance en vous

« Apprenez à vous faire confiance, et entourez-vous de gens qui vous donneront confiance en vous, qui vous accrocheront des ailes et vous permettront de vous envoler! Sachez aussi transformer les difficultés que vous rencontrez en opportunités, en apprentissages », a expliqué Mélanie Lussier, directrice principale, Développement de marchés – PME, Chaîne d’approvisionnement et MACH chez Aéro Montréal.

Persévérez

« Si je n’avais qu’un conseil à vous donner, ce serait la persévérance. Il ne faut pas hésiter à aller chercher la formation qu’il nous faut pour progresser. Dans le domaine de l’aérospatiale, c’est particulièrement important de suivre des formations tout au long de sa carrière », a insisté Nathalie Paré, directrice générale du Comité sectoriel de main-d’œuvre en aérospatiale (CAMAQ).

Une question d’attitude

Nancy Venneman, présidente de Altitude Aéronautique et vice-présidente de Les Industries DICI a abordé les éléments qui sont recherchés chez des candidats nouvellement diplômés. « Chez Altitude Aéronautique, on embauche plusieurs ingénieurs et techniciens de l’ÉNA. Pour nous, la formation est un critère, mais ce qui fait la différence entre les candidats c’est leur attitude. On recherche des gens curieux, qui ont de l’initiative, qui ont envie de se perfectionner », a-t-elle précisé.

De l’emploi en aéro

La directrice générale du CAMAQ en a également profité pour rassurer les étudiants qui s’apprêtent à travailler dans le domaine de l’aérospatiale. « Le CAMAQ fait depuis 30 ans des prévisions pour tous les emplois en aérospatiale au Québec. Notre projection pour les 10 prochaines années nous indique qu’on aura besoin de plus de 33 000 personnes, soit 10 000 pour remplacer des gens qui vont quitter pour des promotions ou pour la retraite, et plus de 23 000 pour combler de nouveaux postes. Il ne faut pas oublier qu’il y a une croissance annuelle de 5% au niveau des remplacements d’avions, sans compter les nouveaux appareils qui seront nécessaires. Il y aura donc toujours des emplois disponibles en aérospatiale dans les années futures. »

Pour en apprendre davantage sur les conseils de ces leaders, visionnez les vidéos réalisées lors de la conférence :

ena.cegepmontpetit.ca/femmesdexception.

 

À propos de l’École nationale d’aérotechnique

Fondée en 1964, l’École nationale d’aérotechnique (ÉNA) du cégep Édouard-Montpetit est le plus important institut d’aérotechnique en Amérique du Nord. Son expertise s’appuie sur le savoir-faire exceptionnel de ses employés et sur ses liens étroits avec l’industrie. Ses programmes collégiaux spécialisés en Techniques de génie aérospatial (incluant le DEC-BAC en Génie aérospatial), en Techniques de maintenance d’aéronefs et en Techniques d’avionique (incluant le DEC-BAC en Avionique) sont offerts dans ses installations d’une valeur de 85 M$, qui comprennent 5 hangars abritant 35 aéronefs.